Une alimentation des chats et chiens soucieuse de l’environnement

En tant qu’amoureux des animaux, la protection de l’environnement nous importe également beaucoup. Veuillez trouver ci-après quelques conseils sur la manière de réduire au maximum l’empreinte écologique lors de la garde des chiens et chats.

Nous avons personnellement à cœur d’exercer une empreinte écologique la plus faible possible. C’est la raison pour laquelle nous renonçons aux voyages en avion et avons réduit notre consommation de viande de manière drastique. Bien que des voix s’élèvent régulièrement, indiquant que la garde de chiens et de chats a également un impact particulièrement grave sur l’environnement, nous ne renoncerions en aucun cas à vivre avec des chiens et des chats, c’est évident!

C’est pourquoi une nouvelle étude suisse sur le bilan écologique des animaux domestiques et de compagnie¹ nous a ravis, puisqu’elle arrive à la conclusion que la garde d’animaux domestiques revêt une importance négligeable en termes d’impact écologique. Elle ne s’élève qu’à environ 1,2% de l’empreinte écologique globale occasionnée par la consommation en Suisse.

Voilà des nouvelles réjouissantes! Toutefois, les personnes désireuses de réduire l’impact écologique occasionné par nos animaux domestiques peuvent surtout le faire par le biais de l’alimentation. La majeure partie de l’empreinte écologique est surtout déterminée par les aliments qui composent la gamelle de nos animaux.

Ne pas fournir de viande de qualité trop supérieure!

Comme on le sait, la viande présente un bilan écologique désastreux, car sa production nécessite beaucoup de terrain et d’eau, et produit beaucoup de gaz à effet de serre, en particulier l’élevage bovin. La quantité de viande que consomme un chat ou un chien a donc une influence décisive sur l’empreinte écologique.

L’alimentation BARF a obtenu les plus mauvais résultats lors des observations. Selon l’étude, elle peut presque tripler l’impact écologique car ce type d’alimentation présente une part de composants d’origine animale très élevée et qu’il est composé en majeure partie de viande de qualité supérieure. Les personnes qui fournissent de l’alimentation BARF à leur chien ou à leur chat devraient dans ce cas utiliser de la volaille plutôt que de la viande de bœuf, et fournir surtout des abats ou de la viande moins adaptée à l’alimentation humaine.

La nourriture pour animaux commerciale impacte moins l’environnement car la part de viande est généralement moindre et que des produits dérivés et des abats sont principalement utilisés dans sa production. Des risques pour la santé de nos compagnons préférés en résultant ne sont pas à craindre (voir également: Déchets animaux dans la nourriture pour chiens et pour chats). Pour éviter les transports inutiles, la nourriture devrait être produite en Europe et contenir surtout des produits régionaux.

Les protéines d’insectes en remplacement de la viande

Les personnes désireuses de renoncer totalement à la viande peuvent donner aujourd’hui à leur chien une alimentation à base d’insectes qui couvre les besoins en protéines nécessaires. La production d’insectes requiert beaucoup moins de ressources que la production de viande. De plus, les insectes apportent non seulement des protéines de qualité supérieure et sont très faciles à digérer, mais ils apportent également de précieux acides gras et minéraux. Les insectes constituent également une base idéale pour une alimentation hypoallergénique, puisqu’ils ont été jusqu’ici rarement utilisés en tant que source protéinique dans la nourriture pour chiens.

L’alimentation végétarienne

Une alimentation végétarienne qui renonce totalement aux protéines animales est envisageable, du moins pour les chiens. Divers aliments uniques végétariens qui couvrent les besoins en substances nutritives et en vitamines des chiens en bonne santé sont proposés aujourd’hui.

Le but premier d’une alimentation est toujours de couvrir les besoins de nos chiens et chats d’une manière optimale. Mais si différentes possibilités d’alimentation sont disponibles au choix, il est certainement judicieux de tenir compte de l’empreinte écologique lors de sa prise de décision.

¹ Annaheim J., Jungbluth N. and Meili C. (2018) Ökobilanz von Haus- und Heimtieren. Praktikumsarbeit bei der ESU-services GmbH, Schaffhausen, Switzerland.